Expédition en terres Bulgariennes.

Добър ден !

Expédition en terres Bulgariennes.

Ne faites pas semblant, je sais que vous n’avez pas compris. Mais ne vous inquiétez pas, je suis parfaitement bilingue Bulgare maintenant donc je peux tout vous traduire. (Ça veut dire « Bonjour ! » au cas où vous n’auriez vraiment pas compris).

Nous nous retrouvons donc pour cet article et mes nouvelles aventures. Enfin, nos, puisque j’ai un acolyte avec moi, Marc, qui m’a suivi jusqu’ici.

Alors, avant de commencer ce résumé des 15 premiers jours, je vous donne les bases de la Bulgarie :

Ils sont 7 millions d’habitants.

Ils mangent du Banitsa et boivent du vin (pour ne pas stigmatiser, bien sûr).

Ils écoutent ça : https://www.youtube.com/watch?v=tPESPjJ0kJQ (entre autres) j’ai fait une sélection du meilleur.

Je précise aussi que notre façon de voyager n’est plus la même puisque nous restons longtemps dans les villes pour travailler en même temps donc le rythme de voyage est moins effréné qu’avant. Par exemple, nous avons passé nos 15 premiers jours à варна, Varna pour les intimes, où nous avons visité la ville doucement, mais sûrement. Donc je n’ai pas débriefé tous les jours pour vous éviter les plus monotones. Vous me remercierez plus tard.

Nous avons pris la route le 3 septembre à 7 h 00 très exactement. Après une correspondance à Sofia, où nous avons eu un premier aperçu des Bulgares avec un homme qui nous a beaucoup fait rire : il ressemblait à un cliché de mafieux avec sa penche à bière, ses claquettes, ses lunettes aux verres violets et son attitude disant qu’il pouvait tuer n’importe qui à n’importe quel moment.
Nous sommes arrivés à Varna vers 17 heures. On s’est direct fait alpaguer par des taxis, on s’est rapidement rendu compte qu’il fallait faire attention aux arnaques et on s’est dirigé vers ceux qui avaient l’air plus « officiel ». Le trajet a mis 20 minutes pour 10 LEV ce qui fait environ 5 €… vous l’aurez compris, la vie est très, très, cher ici.
Ensuite, nous nous installons au Airbnb puis nous allons nous balader dans la ville et à la plage pour voir la mer Noire. Spoiler alerte, elle n’est pas littéralement noire. Nous avons fait quelques courses pour manger puis repos.

Le 4 septembre, c’était une petite journée, il a plu des cordes, nous avons donc travaillé principalement. Puis, en début de soirée, on a fait un tour et on s’est retrouvés sur le port pour manger dans un resto extrêmement touristique, mais au moins, on a compris la carte…

Le 6 septembre, c’est le jour de la fête de l’union nationale Bulgare. Pour la célébrer, on a marché le long de la côte jusqu’à un Food truck où tout est écrit en cyrillique mais, on a quand même réussi à manger !

Le 7 septembre, la journée des cœurs brisés… en allant au centre commercial le plus proche (pour acheter de la crème solaire, entre autres) nous sommes tombés sur un chaton EXTREMEMENT mignon… on était à 2 doigts de l’adopter, mais la raison a pris le dessus et nous ne pouvions clairement pas le ramener…
Il faut savoir qu’à Varna, et sûrement partout en Bulgarie, il y a énormément de chats errants, on a toujours un pincement au cœur en les voyant mais, ça fait partie de la culture des Bulgares.
Le soir, nous avons ENFIN trempé nos pieds dans la mer Noire. Expérience transcendante.

Le 8 septembre, le matin on a fait LA visite guidée de la ville ça nous a permis de découvrir un peu l’histoire et d’aller voir les thermes romains de la ville qui sont en très mauvais état et pas vraiment entretenu, c’est dommage… Puis la cathédrale de l’assomption et sa grande sœur qu’ils appellent « la veille » maintenant. Nous avons visité l’aquarium aussi, encore deux petits cœurs de brisés, l’endroit est triste à mourir avec des minis aquariums et plein de poissons dedans. Il y a aussi des tortues, elles tapaient contre les vitres… En se baladant le soir, on a longé la côte encore et on est allé au Food truck, il y avait plein de moustiques tigres, ça nous a dégoûtés.

Le 9 septembre, après avoir bossé le matin, nous avons mangé dans un resto sur la plage qui n’était pas ouf, encore ! On s’est baladés dans le parc de la ville, mais on a fini par rentrer, car il fait trop chaud la journée. Nous sommes ressortis vers 19 heures pour aller sur le port et boire des verres.
Nous avons fait des courses et on est rentrés manger. La chaleur nous a épuisés et on commence à ressentir le besoin de bouger de la ville.
Nous avons du mal à trouver de bons produits donc on cède aux restaurants même si ce n’est pas toujours très bon non plus… nous n’avons pas croisé beaucoup de touristes étrangers, surtout des  Bulgares.

Le 11 septembre, un peu de boulot, manger, plage, baignade, mer agitée, fille qui fait le poirier devant nous, courses, manger, dodo

Le 12 septembre, nous avons passé la journée dehors, on est allés jusqu’à la plage, on y a mangé puis on est allé se baigner, mais la mer était très agitée donc nous n’y sommes jamais restés longtemps et le spot où l’eau était la plus calme était évidemment blindé de monde et payant. On a voulu se rincer aux douches de plages, mais on l’a vite regretté, l’eau sentait les égouts et on avait l’impression d’être plus sales après qu’avant. La chaleur nous a cassés encore donc on est rentrés, manger et repos.

Le 13 septembre, petite journée encore, boulot le matin et à midi, nous avons voulu finir le vin vinaigré de la veille, mais il nous a rendu malades et on a dormi l’après-midi. Ça nous apprendra à boire du vin, nos ancêtres français se sont vengés ! On est sortis un peu ensuite à la recherche d’appareils photo jetables mais impossible d’en trouver donc nous sommes allés manger et pour une fois, c’était bon ET chaud. Ça nous a fait du bien, car on commençait un peu à déprimer de ne pas manger correctement souvent. Nous sommes trop habitués à la bonne bouffe en France, c’est pas bien !!!

Le 16 septembre, nous décidons de faire le musée archéologique le matin, mais à 10 h 15, ils ne l’ont toujours pas ouvert, nous décidons d’aller au musée ethnographique plutôt qui montre comment vivait les Bulgares au début du 20e siècle, disons juste qu’ils ont évolué super vite ! Puis de retour à l’appart parce qu’il est 11 h et on entre dans les heures trop chaudes. On est ressorti pour manger et profiter une dernière fois de la plage avant d’aller à Sofia le lendemain.

Et voilà ! C’était nos 15 premiers jours de l’aventure bulgare ! Je vous fais un petit résumé (encore) de nos impressions.

Les Bulgares sont beaucoup des « m’as-tu-vu » et pas franchement accueillant, en tout cas, on ne s’est pas souvent sentis bienvenus, même dans les restaurants… il ne faut évidemment pas généraliser, nous n’avons vu qu’une ville pour l’instant.

Globalement, Varna est une ville balnéaire donc il n’y a pas énormément de choses à faire, on en a vite fait le tour et eu envie de voir ailleurs.

Beaucoup, beaucoup de chats errants.

Bouffe pas ouf, en tout cas resto tellement touristique que pas bon, on a juste trouvé deux restos qu’on a bien aimés. Du coup, on a souvent été déçus…

Les plages sont très, très, très sales !

Les hommes aiment (vraiment beaucoup) se balader en slip de bain sur la plage à la manière de Patrick Chirac.

On a eu vraiment très chaud. Et surtout entre 11 h et 16 h, les températures étaient INSOUTENABLE.

J’ai pas attrapé de coups de soleil ! YAY.

Il y a plein de machines à café dans les rues, ce qui a fait le bonheur de Marc.

Marc pense que notre appart était hanté, je préfère ne pas y penser.

Je vous donne rendez-vous pour le prochain article sur les merveilles de Sofia !